Pressions russes sur la remise du BPC Mistral

L'affaire du bâtiment de projection et de commandement de type Mistral n'a cessé de faire couler de l'encre depuis son officialisation en juin 2011. Il est vrai que depuis l'effondrement de l'Union Soviétique, c'était la première fois qu'un pays de l'OTAN traitait d'un échange commercial militaire avec l' héritière de la grande puissance communiste de la guerre froide, à savoir la Russie [1].
Or, les évènements en Ukraine qui ont abouti à la chute puis la fuite de l'ancien président Yanoukovitch fin février 2014 ont ravivé les scories de cet accord commercial qui fut long et périlleux en raison de la question du transfert de technologies (le même souci vaut pour la vente de Rafale à l'Inde) mais aussi, surtout, du rôle offensif que pouvait avoir les quatre bâtiments commandés.
Le 3 septembre 2014, sous la pression de ses alliés, l'Élysée indiquait au travers d'un communiqué qu'il suspendait la remise du Mistral en arguant qu…
Or, les évènements en Ukraine qui ont abouti à la chute puis la fuite de l'ancien président Yanoukovitch fin février 2014 ont ravivé les scories de cet accord commercial qui fut long et périlleux en raison de la question du transfert de technologies (le même souci vaut pour la vente de Rafale à l'Inde) mais aussi, surtout, du rôle offensif que pouvait avoir les quatre bâtiments commandés.
Le 3 septembre 2014, sous la pression de ses alliés, l'Élysée indiquait au travers d'un communiqué qu'il suspendait la remise du Mistral en arguant qu…